UNE BONNE NOUVELLE POUR LA CRISE SANITAIRE

Une étude scientifique menée en Israël permet d’en savoir plus sur la durée du Covid long, caractérisée par la persistance des symptômes plus de quatre semaines après la date de l’infection. Bonne nouvelle, ces derniers disparaîtraient peu à peu dans l’année suivant la contamination pour les formes légères de la maladie.

À l’été 2022, l’agence Santé publique France avait rapporté que plus de deux millions de personnes de plus de 18 ans étaient concernées par un Covid long dans le pays. Sur le continent, au moins 17 millions d’Européens ont été touchés par ce phénomène au cours des deux premières années de la pandémie, selon l’Organisation mondiale de la Santé.

Dans le détail, seules des différences mineures ont été observées entre patients hommes et femmes. Les enfants ont développé des effets moindres que les adultes au cours de la phase précoce du Covid-19, effets qui ont pour la plupart disparu à la fin de la période. “Ces résultats suggèrent que, bien que le phénomène de Covid long ait été redouté et discuté depuis le début de la pandémie, la grande majorité des cas d’infection bénigne ne souffrent pas de symptômes graves ou chroniques à long terme”, assurent les chercheurs. Les résultats sont similaires pour toutes les différentes variantes du Covid-19 testées.

Des disparités existent toutefois en fonction de l’état vaccinal des malades. “Les personnes vaccinées ont été moins exposées au risque de difficultés respiratoires – l’effet le plus commun observé en cas d’affection légère – que les personnes non-vaccinées”, écrivent les scientifiques. Ces travaux ont été réalisés sur la base de dossiers électroniques de la deuxième caisse d’assurance maladie d’Israël, Maccabi Healthcare Services, dont près de deux millions d’adhérents se sont fait tester au Covid-19 entre le 1er mars 2020 et le 1er octobre 2021.